j'ai un truc à vous dire

Je voudrais vous raconter une histoire, l'histoire d'une fleur. L'histoire de ma fleur... En fait non, vous dire qu'elle m'appartient serait un putain de mensonge. C'est moi qui lui appartiens, c'est elle qui m'a attrapé dans ses filets. Quand elle m'a enfermé dans ses mailles, je n'ai même pas essayé de me débiner. Tel une sirène, elle m'attirait sur son rocher. Dans la nuit noire elle se faisait iris, lilas ou peut être marguerite, à moins qu'elle n'ai été camélia. À vrai dire je n'en ai aucune idée, j'y connais rien en botanique. Sa tige était sans feuille et d'un vert pâle, crémeux, cette nuance de vert possédait l'onctuosité d'une glace italienne à la pistache. Des pétales longue et pointu habillées d'un mélange de couleurs des plus exquis. Les deux couleurs n'étaient pas uniforme mais, paradoxalement elles se mélangeaient parfaitement donnant ainsi un feu d'artifice pour les yeux... Elle était seule parmi les herbes, mais son côté marginal me rapprochait encore plus d'elle. La solitude mène à la folie mais putain qu'est-ce que c'est beau. Ses « amis » dansaient avec le vent quelques mètres plus loin, les voir bouger leur putain corps au rythme d'un simple souffle me dégoûtait ... Le froid commençait à se faire sentir et il n'était pas loin de deux heures du matin. Il ne fallait pas que je tarde. Un peu plus d'une journée à passé, 29 putain d'heure (pour être précis) sans que je ne la voie, mais malheureusement, les retrouvailles furent difficiles, Quand je suis arrivé, ce qui restait de son corps était étalé sur le sol. Une voiture l'avait laissé pour morte... Certains d'entre vous vont trouver ça con, mais j'ai eu envie de pleurer (et pour être franc, le soir j'ai craqué . À l'heure où j'écris ceci, j'ai les larmes aux yeux)

j'ai raconté mon histoire à une amie, elle ne s'est pas moquée, elle s'est intéressée à mon histoire et a fait le rapprochement entre le petit prince et moi... bref, j'ai étais apprivoisé par une fleur.